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La posture essentielle lors d'une transition professionnelle


Chez AGIR, nous nous évertuons à dire que nous n’accompagnons pas des projets professionnels mais que nous accompagnons des PERSONNES qui sont en transition professionnelle.

Avec la partie coaching du programme, nous aurons comme fil conducteur le calibrage de l’état d’esprit, la posture, « la discipline » dans laquelle se trouve et évolue la personne accompagnée.


Une des postures sur laquelle nous travaillons est issue d’un des métaprogrammes de la PNL. C’est celui de l’éloignement / rapprochement.


Celui-ci est extrêmement important dans le cadre de la transition professionnelle car il va être un agrément à la direction que les personnes prennent. Et donc à la motivation aussi.


En quoi consiste ce cadre de lecture ?


Faisons-nous les choses pour éviter ce que nous ne voulons pas/plus ou alors les faisons-nous pour ce qu’une nouvelle situation peut nous apporter? Fuir ou poursuivre quelque chose, deux postures qui ont leurs avantages mais l’une et l’autre vont être utiles selon les situations.


La posture d’éloignement a pour bénéfice de protéger ses acquis et d’éviter les problèmes. Le rapprochement, quant à lui, favorise la créativité et génère de la nouveauté.







Notre conviction est que si nous entrons en transition professionnelle, c’est justement pour cette recherche de situations nouvelles, d’opportunités encore inconnues. Car ce qui est anxiogène dans la transition, ce n’est pas ce nous ne voulons plus car ça nous le savons déjà puisque c’est ce qui nous amène justement dans la transition.

Ce qui est anxiogène c’est plutôt l’inconnu de ce que nous voulons désormais.


D'autant que la posture d'éloignement aura aussi comme vice celui de générer de l'immobilisme puisque nous ne voyons que le côté négatif de ce qui nous est proposé comme alternative. Le malaise de la transition professionnelle a formaté notre état d'esprit à fonctionner par éloignement si bien que face à de nouvelles situations nous nous focalisons sur ce qui ne nous convient pas.


Il est donc temps de renverser ce mécanisme qui nous permettra désormais de fixer un point de mire, une direction souhaitée et désirable.


Comment y arrivons-nous ?


Dans un premier temps: réduire le négatif


C’est souvent un travail pied à pied qui se déroule en début d’accompagnement.

Cela passe par tout d’abord ce que j’appelle « Fermer le bureau des plaintes » car lorsque nous avons fait le tour de ce qui ne convient plus, il est temps de mettre un terme à cette posture. Et à ce moment-là, je réitère sous forme de liste, ce que vient de dire la personne pour qu’elle prenne conscience de son état d’esprit et j'en fais une règle du jeu pour la suite de l'accompagnement. Ce bureau des plaintes va devoir rester un maximum de temps fermé et au besoin, l'ouverture momentanée sera possible.


Dans un deuxième temps: s'entraîner à voir du positif.


Une fois que la règle de ne plus orienter sa réflexion vers un cheminement d'éloignement est établie, je vais avoir une vigilance dans mon questionnement. Désormais, je vais permettre à la personne de chercher les bénéfices dans chaque piste ou nouvelle situation qui présentera à elle. Et s'il y a plusieurs pistes, comparons tout d'abord leurs apports bénéfiques.


Le but ici est de s'entraîner. S'entraîner à voir les atouts de telle piste, de tel choix. Comme nous entraînons un geste au sport, là, nous nous entraînons à voir les possibilités qui s'offrent à nous.


Dans un troisième temps: poser le pied sur la prochaine marche.


Une fois que nous nous sommes habitués à trier les nouvelles situations pour les opportunités qu'elles peuvent nous apporter, il est temps d'acter un choix pour avancer. Un choix accessible sur du court-terme. Pourquoi? Parce qu'agir est essentiel surtout lorsqu'il s'agit de poursuivre du positif. Et le court-terme pour avoir des résultats rapidement et engranger de l'avancée. Cela permettra de nous prouver que nous pouvons faire des choses dans notre vie qui désormais nous rapportent des résultats positifs.


Pour certaines personnes, cela viendra appuyer le fait qu'elles ont toujours les capacités de réussir quelque chose. Cela relancera le niveau de confiance et d'estime de soi qui sont deux éléments qui sont souvent fragilisés en début de transition professionnelle.



Que va nous apporter ce cadre de lecture dans l’accompagnement en coaching ?


Cette posture va permettre aux personnes que nous accompagnons de poursuivre une vraie direction et pouvoir par la même occasion alimenter un réservoir essentiel : celui de la motivation.

A partir du moment où nous poursuivons des choses désirées et désirables, nous y voyons donc des opportunités qui deviennent des directions motivantes.


La période de transition professionnelle est une période où nous avons l’impression de subir quelque peu la situation, notre posture prédominante est la volonté de fuir le négatif et cela a pour conséquence de ne pas lever le brouillard sur la direction que nous souhaitons désormais prendre. De quoi, souhaitons-nous désormais nous rapprocher pour combler à nouveau notre vie?





Il va y avoir une bascule importante car les personnes vont intégrer cette nouvelle posture qui leur permet de revenir au centre de leur zone d’influence de leur propre vie et d’en être à nouveau un acteur dynamique tourné vers la poursuite de vrais objectifs positifs à moyen et long-terme.

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